On n’est pas bien là, décontractés : Spéciale Post Valentinade
Hum,
pour cette semaine,
l’Edito de cette émission
ne sera pas lisible
ici…
Enfin: plus tard… 😉 🙂
Cordialement vôtre:
Doc Macmurphy. à la Radio et sur FB.
Et Jma, Jim, pour les intimes.
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Post Scriptum:
Ah, si l’extrait du livre de Colette, l’écrivain était déjà saisi, lui…
Un très joli texte, je trouve…
Donc, le voici:
(@)->
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Point de moustique ici.
L’été dernier,
je tirais
chaque soir,
matelas zet draps
hors d’une petite maison forestière
et je dormais,
le mistral dans les cheveux.
Deux chouettes
fidèles
dialoguaient dans les pins,
avant minuit,
et le brasier
des criquets
ne se taisait
qu’après elles.
Dormeurs
moites,
étouffés
entre des murs chauds,
enviez-moi.
Car les nuits
de ce pays éclatant
sont froides,
et tiennent,
à qui s’abandonne
sous leurs étoiles,
le corps mol
et frais,
balancé entre
le rêve
et la bienheureuse
insensibilité.
Et quel songe
heureux
valut
l’heure d’insomnie
qui me donnait
en partage,
à moi seule,
avant le lever
du jour,
la Méditerrannée
endormie,
décolorée
d’un blanc
précurseur
d’outremer
( le ciel
qui la baisait
et la pressait,
vif
déjà,
et pluzéveillé
qu’elle )
le ciel,
et son sceau
d’un rouge
triste
brisé
lentement
au bord
du monde,
et
lentement
déclos
au moment
où
je retombais
comblée,
danzune
illusion
que ma
veille
exigeait
multicolore,
comparable
au vent
du navire,
à l’essor
et à
l’appareillage.
Ce texte
peut se lire
sur la page de l’Emission
sur le site de RDWA.fr
et sur la page
FaceBook dédiée
à notre Emission,
O.
N.
P.
B.
L.
D.
il est extrait,
du livre :
Colette,
autobiographie tirée
des œuvres de Colette
par Robert Phelps.
Club français du livre.
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